Le Haut Atlas

« Le toit de l’Afrique du Nord », c’est par ici. Sa grandeur part non seulement dans le sens de la hauteur avec notamment le Toubkal qui culmine 4167 mètres d’altitude, mais aussi celui de la longueur puisque l’on parle de 750 km, tout de même !

Le mont Toubkal justement constitue un défi de taille pour les amateurs des ascensions enneigées. Cette aventure se vit sur deux jours par différentes voies plus ou moins pratiques et le plus souvent durant les moins chauds de l’année. Mais rien n’empêche les plus coriaces de faire l’ascension en plein hiver.

Cette montagne imposante forme un tout avec le parc Oukaïmden et la vallée d’Ourika, non loin de Marrakech. Les fans du ski et des sports d’hiver trouveront difficilement mieux au Maroc. Si nous parlons du Toubkal en premier, c’est pour sa valeur emblématique dans cette chaîne montagneuse du côté occidental. Toutefois, ce mont à lui seul est loin de refléter sa variété géologique spectaculaire.

Quittons Marrakech en direction du sud-est pour parler de quelques-unes des gorges réparties ici et là. Les pics des neiges éternelles laissent place à un décor haut en couleurs désertiques. Il s’agit du Haut Atlas central. Dans la vallée du Dadès, le paradis sur terre des grimpeurs est aussi appelé « Le cerveau de l’Atlas ». Il s’agit d’une structure rocheuse particulière par ses formes creusées et profondes.

Les gorges du Dadès offrent des parois ocres d’une profondeur variant entre 200 et 500 mètres soit plus que les Gorges du Toudra qui avoisinent les 300 mètres.

Si l’escalade n’est pas votre tasse de thé, sachez que les circuits de trekking sont tout aussi intéressants. D’une part, le paysage est inimitable. Au menu, vous avez des kasbahs à l’ancienne ne faisant qu’un avec les montagnes avoisinantes. D’autre part, le terrain n’est pas radin en variation de sentiers pouvant serpenter jusqu’au Jbel Saghro offrant un paysage unique.

Enfin, le Haut Atlas oriental se situant aux alentours de Midelt offre là encore un décor différent des deux précédents. Le Jbel Ayachi (3747 mètres) y règne en maître et l’intérêt de cette zone est qu’elle est très peu fréquentée. Tout est à parcourir et tout est à découvrir.

A lui seul, le Haut Atlas contient assez de variété naturelle pour émerveiller les plus exigeants.

 

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